Une cyber-attaque d’une « intensité inédite » frappe le gouvernement

Depuis dimanche soir, plusieurs ministères français sont victimes d’attaques informatiques d’une « intensité inédite », selon Matignon en ce lundi 11 mars 2024. Un groupe de « hacktivistes » pro-russes et islamistes, nommé Anonymous Sudan, a fièrement revendiqué les faits sur les réseaux sociaux.

Une attaque sans précédent

Les services du Premier ministre ont annoncé qu’« une cellule de crise a été activée dès [dimanche] soir pour déployer des contre-mesures et garantir la continuité des services informatiques ». Cette attaque touche plusieurs ministères, notamment celui du Travail, de la Culture, de la Santé, de l’Économie et de la Transition écologique.

Matignon ajoute auprès de l’AFP que « les modalités techniques [de cette attaque] sont classiques, mais l’intensité inédite ». Des équipes sont à cette heure-ci mobilisées afin de parer cette perturbation.

Des responsables quelque peu insaisissables

Anonymous Sudan est un groupe de hackers qui a participé à diverses attaques, notamment contre la Suède, le Danemark, les États-Unis ou encore l’Australie. Le collectif prétend être implanté au Soudan, même si cette dernière information semble peu fiable.

Leurs motivations et leur idéologie coïncide particulièrement avec celles de la Russie. A de nombreuses reprises, le groupe a collaboré avec d’autres groupes de hackers russes pour divers objectifs.

Leurs ambitions sont également peu claires : Anonymous Sudan revendique seulement ses idées islamistes en cyber-attaquant tous les sites qui refusent la religion musulmane.

Des enjeux colossaux

Fort heureusement, l’impact des attaques a été réduit pour la plupart des services. L’accès aux sites de l’État est rétabli. Ce récent évènement amène les politiques français candidats aux prochaines élections européennes à se sensibiliser à de telles menaces afin de mieux les confronter.

En effet, les élections européennes du 9 juin seront « un enjeu et une cible considérables » de manipulation étrangère, selon les dires de Stéphane Brouillon, le secrétaire générale de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN).

Valgass

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