Le drapeau Brésilien et ses symboles

Le drapeau du Brésil, pourtant assez récent dans l’Histoire, est aisément reconnaissable à l’échelle planétaire, pour ses couleurs vertes et jaunes fièrement arborées, notamment dans le monde du football. Mais quels secrets se cachent derrière cet emblème ? 

→ Son histoire

Le Brésil, terre colonisée par les Portugais, n’a reçu de drapeau qu’officiel que très tardivement par rapport au reste du globe, à savoir en 1822, date d’indépendance du pays. Le tout premier emblème, conçu par le peintre français Jean-Baptiste Debret, était quelque peu similaire à celui que nous avons aujourd’hui.

Toutefois, un nouveau concept est proposé sept ans plus tard, cette fois-ci inspiré du drapeau américain. Jamais deux sans trois, un nouvel emblème s’impose rapidement, conçu par le peintre brésilien Decio Vilares, qui continue encore aujourd’hui de représenter la nation brésilienne.

Historique des drapeaux nationaux brésiliens

→ Ses symboles

Le drapeau tel que nous le connaissons aujourd’hui est composé d’un diamant jaune sur fond vert, au sein duquel est représentée une sphère bleue. Chaque composant de ces armoiries renferme une signification qui lui est propre.

Sans surprise, le fond vert incarne la forêt amazonienne, qui recouvre près de deux tiers du territoire et qui renferme près de 400 milliards d’arbres.

Le diamant jaune représente quant à lui la richesse du sol brésilien, tant pour son système agraire de canne à sucre, de soja, de café et d’orange, fructifiant et rentable, que ses exploitations aurifères historiques.

Mine des Carajás, Brésil

La sphère bleue renvoie au ciel, et ses 26 étoiles aux 26 États fédéraux ainsi qu’au district de la ville de Brasilia (capitale du pays). D’après certaines légendes, cette sphère incarnerait également un ballon de football, sport ô combien populaire chez les Brésiliens.

Sur la bannière blanche qui la traverse horizontalement est inscrit la devise suivante : Ordem e Progresso, soit « Ordre et Progrès ». Une phrase progressiste qui trahit la philosophie positiviste du pays, inspirée du penseur français Auguste Comte qui a écrit « L’amour pour principe et l’ordre pour base ; le progrès pour but ». Le pays, par ces trois mots, cherche à promouvoir son unité et son progrès économique.

Valgass