Assassin’s Creed Mirage : qu’en pensent les critiques ?

Sorti mondialement le 5 octobre 2023 sur Windows, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One et Xbox Series, Assassin’s Creed Mirage affronte après quelques jours de jeu les critiques et avis qui lui sont adressés. Faut-il acheter ce 13e opus canonique de la série Assassin’s Creed, ou vaut-il mieux passer son chemin ?

Une nouvelle aventure dépaysante

Après Assassin’s Creed Valhalla, sorti en 2020, où le joueur parcourait un monde dans l’ère viking, Ubisoft propose Assassin’s Creed Mirage, qui cette fois-ci prend place dans le monde irakien, plus particulièrement Bagdad, en plein âge d’or de la religion musulmane.

"Vous incarnerez Basim, un habile voleur à la tire aux visions cauchemardesques, en quête de réponses et de justice. Vous rejoindrez les rangs d'une société ancienne et découvrirez un nouveau crédo qui modifiera le sort de Basim d'une manière qu'il n'aurait jamais imaginée", peut-on lire sur le site officiel Assassin's Creed Mirage pour PC, PlayStation, Xbox, et plus | Ubisoft (FR).

Le protagoniste vivra donc ses aventures dans un espace urbain coloré, chaleureux, vivant et magnifique. Le Moyen-Orient sera un espace d’infiltration, de meurtres et de parcours : un véritable terrain de jeu géant pour les joueurs. 

Ubisoft annonce à travers ce 13e opus un retour aux sources. Assassin’s Creed Mirage se distingue en effet de ses prédécesseurs (Origins (2017), Odyssey (2018), Valhalla(2020)). Le jeu se rattache davantage aux tous premiers, qui se caractérisaient par un récit évolutif et des infiltrations en nombre. Il met aux oubliettes la dimension RPG (jeu de rôle) en monde ouvert.

Les Tops

La ville de Bagdad est particulièrement magnifique : le travail sur les décors est exemplaire. Plus qu’une beauté esthétique, l’espace est vivant, tant du point du vue visuel que sonore. Ubisoft s’est appliqué à mettre en place une ambiance immersive. Le jeu est apprécié parce qu’il est fidèle à l’Histoire de cette capitale, qui fut un véritable carrefour culturel et commercial mondial.


L’ambiance est d’autant plus marquante que la bande-son s’inscrit parfaitement dans l’univers. Brendan Angelides, le compositeur, est remercié pour son travail remarquable.

Le parkour occupe une place primordiale dans le gameplay. Le joueur peut se faufiler absolument partout : grimper, sauter, plonger, faire l’équilibriste… L’exploration est jouissive. 

L’histoire de Basim, évolutive, est tout à fait plaisante. Le personnage évolue en même temps que l’histoire, rendant le jeu encore plus intéressant, complexe et profond.


Les Flops

Afin de parfaire son esthétique, le jeu a vu la longueur de son scénario diminuer. Seule une quinzaine d’heures est nécessaire pour conclure l’histoire, un temps bien plus court que ses prédécesseurs. Les développeurs se sont malheureusement limités à une trame principale sans ajouter de réelles quêtes annexes, limitant alors le plaisir des joueurs.

Le visage des PNJ (Personnages Non-Jouables) est par ailleurs peu réaliste, donc peu convaincant. Les expressions faciales sont faibles et robotiques, ce qui forme un étonnant contraste avec la beauté du décor aux alentours. 

Les notes de la presse numérique

Eurogamer = 4/5

Gamekult = 7/10

Jeuxvideo.com = 17/20

GameSpot = 6/10


Valgass

 

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