La Lune rétrécit : en quoi c’est un problème ?

La Lune est, comme beaucoup le savent, notre unique satellite naturel permanent. Tournant autour de la Terre, cet astre nous est plus qu’indispensable et exerce de nombreuses influences sur notre planète, notamment les marées, l’allongement de la durée du jour ou encore la stabilisation de l’inclinaison de l’axe terrestre. Mais de récentes études ont découvert que la Lune rétrécissait petit et petit.

Un phénomène naturel

Ce phénomène aura-t-il des conséquences importantes sur notre qualité de vie ? Il convient tout d’abord de souligner que le rétrécissement s’effectue très lentement : la Lune aurait perdu 45 mètres de circonférence, et ce pour la modique durée de 100 millions d’années.

Le rétrécissement est un phénomène naturel : le noyau de la Lune perd sa température de façon graduelle depuis sa formation il y a environ 4,5 milliards d’années. Ce refroidissement entraîne la réduction du satellite. Celle-ci se traduit par des secousses, des séismes, des éboulements et des déplacements de plaques tectoniques qui ont des conséquences visibles à la surface. De fait, des sortes de rides se répandent parmi les cratères qui constellent la Lune.

Les rides lunaires, NASA​

Des dangers pour les explorations lunaires futures

La découverte de ces plis n’est pas nouvelle : les astronautes des missions Apollo, envoyés en 1960 et 1970, y avaient déjà fait face. L’hypothèse qu’ils avaient émise estimait que les secousses se déployaient en majeure partie très profondément sous la poussière lunaire. Or, de récentes études la démentent et la corrigent : les séismes se produisent à proximité de la surface.

L’impact majeur du rétrécissement lunaire concerne notamment les alunissages. Il est risqué d’envoyer des hommes sur la Lune, lorsque l’on sait que les séismes profonds peuvent s’étendre sur une journée entière. Les dégâts matériels et humains sont de mise : les secousses peuvent entraîner des glissements de terrain et des éboulements dangereux.

La mission Artémis 3, récemment reportée par la NASA, tient compte de ces problèmes. La NASA s’attelle d’ores et déjà à s’investir dans des études consistant à examiner le terrain, afin de minimiser le plus possible les risques.

Valgass

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