Une nouvelle espèce de dinosaure découverte… par un étudiant

Après la découverte du Perucetus colossus et du Tyrannosaurus mcraeensis, le monde de la paléontologie accueille une nouvelle espèce de dinosaure jusque là inconnue. Baptisé Eoneophron infernalis, ce dinosaure vient d’être révélé au grand jour grâce à Kyle Atkins-Weltman, un jeune doctorant en paléontologie de l’Université d’État d’Oklahoma.

Une inattendue révélation

La découverte de l’Eoneophron infernalis est le fruit d’un hasard qu’Atkins-Weltman n’avait pas du tout eu le temps de prévoir. De fait, c’est en achetant en ligne des fossiles d’Anzu wyliei que le jeune homme s’est rendu compte que ses ossements n’appartenaient à aucune espèce connue. Le doctorant a récemment publié le parcours et les résultats de son étude dans la revue PLOS ONE.


Ses fossiles, débusqués à Hell Creek dans le Montana (États-Unis), ne convenaient pas à l’Anzu wyliei, mais à une autre espèce encore non identifiée. Une telle confusion s’explique par les ressemblances étroites que les deux espèces se partagent entre elles. Toutes deux appartiennent à la famille des Caenagnathidae, une famille éteinte de dinosaures ovipares ressemblant fortement à des oiseaux.

Malgré leur incapacité à voler, ils possèdent un corps doté d’ailes et recouvert de plumes, de longues pâtes fines, un bec édenté, une crête osseuse et une queue.

→ Des différences majeures

Atkins-Weltman a tout de même pu mettre sur le doigt sur une différence conséquente : les os qu’il avait en sa possession étaient 25 % plus petits par rapport à ceux de l’Anzu. Ses premières hypothèses estimaient que son spécimen était jeune, donc moins volumineux. D’autres différences soutiennent au contraire l’idée d’une autre espèce, notamment la taille des os de la cheville de l’Eoneophron, davantage adaptés à la course que chez l’Anzu.

Là où l’Anzu mesure en moyenne 1,5 mètre de haut et 3,5 mètres de long, l’Eoneophron atteint de justesse le mètre en termes de hauteur. L’Anzu pèse environ 300 kilogrammes, là où l’Eoneophron effleure les 80 kilogrammes.

De larges différences donc, qui apparaissent comme une nouvelle découverte palpitante dans cet univers fascinant qu’est celui de la paléontologie.

Valgass

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